Il y a 6 semaines, Ethereum a effectué une mise à jour très médiatisée : l’activation de London Hard Fork. Une stratégie efficace puisque les récentes données montrent plus d’un milliard de dollars en ETH brulés.

Qu’est-ce que la mise à jour London ?

La mise à jour comprend 5 Ethereum-Improvement-Proposal (EIP). Ce sont des normes qui spécifient les nouvelles fonctionnalités imaginées et créées par la communauté dans le but d’améliorer et de faciliter le protocole. Parmi ces normes, une vise à réduire les remboursements de frais de transaction impactant la variance de la taille des blocs.

Néanmoins, l’EIP qui est le plus attendu et qui a fait le plus parlé de lui est la mise à jour EIP-1559. Elle vient directement modifier le fonctionnement des frais de transaction et surtout diminuer la création de masse monétaire d’ETH. Cette mise à jour avait pour objectif d’améliorer les frais de transaction boursière de l’Ethereum, en plus de faciliter le processus. En pratique, la mise à jour consistait à introduire un nouveau mécanisme de gravure, obligeant ainsi les utilisateurs à payer des frais. Ces derniers seraient brulés et reversés en partie aux mineurs.

Une victoire pour l’Ethereum

Les chiffres prouvent que la mise à jour a décuplé l’utilisation d’Ethereum. Depuis le lancement de la mise à jour EIP-1559, le réseau a en effet brulé plus de 297 000 ETH. Ce qui équivaut à plus d’un milliard de dollars au taux de change actuel. Une véritable victoire pour le deuxième plus grand actif cryptographique de la planète !

À cette allure, il serait possible pour l’ETH d’atteindre plus 1 700 000 ETH brulés cette année et 3 500 000 l’année prochaine. Un objectif qui pourrait largement être atteint avec le lancement des prochaines mises à jour « The Merge » ainsi que l’évolution du réseau « Proof-of-Work » vers la « Proof-of-Stake ».

En attendant, pour libérer l’activité grandissante sur la blockchain ETH, l’utilisation d’une deuxième couche comme Arbitrum et Optimism intéresse de plus en plus d’utilisateurs.